Vous avez perdu des pièces de votre Docteur Maboule, et vous n’avez pas envie de racheter un jeu complet pour 1,2 grammes de plastique ? Et bien vous pouvez télécharger les pièces prêtes à imprimer via ce lien. Je ne suis pas l’auteur des fichiers, c’est un certain JulienCasimir83 qui les a faites, et les a partagé sur un site. Je ne fais que relayer.
Se procurer des pièces de rechanges Docteur Maboule
Une fois imprimées les pièces ressemblent à la photo ci-dessous. Elles sont toutes petites, donc l’impression du total est rapide (seulement 12 minutes avec ma Prusa). Dans la photo ci-dessous, vous pouvez voir à gauche les pièces d’origine et à droite celles imprimées.
Vous n’avez pas d’imprimante 3D ? Vous ne conaissez personne qui en a ? Il n’y a pas de fablab près de chez vous, ou bien la vue d’un geek vous dégoute et vous n’avez donc pas le courage de fréquenter ce genre de lieu. Comme je vous comprend. Vous pouvez commander un jeu de pièces pour 4,99 euros sur le store de Papa.Life. Si vous trouvez cela trop cher, vous pouvez essayer de négocier un rabais via notre page facebook.
Saviez vous que le jeu docteur maboule est à l’origine de la création de l’imprimante 3D ? Lisez la fiction qui suit, vous allez comprendre. Pour éviter toutes poursuites judiciaire (et par flemme de me documenter) j’ai changé les noms des protagonites.
Du docteur Maboule à l’impression 3D
L’histoire commence en Mars 1965 dans une zone industrielle du sud de Denver, Colorado. Cette année l’hiver est rude, et malgré le froid mordant, par soucis d’économie, les bureaux de la société MB ne sont pas chauffés. Il fait 8 degrés dans la salle de réunion. Bob, Régis et Steven se réunissent à la demande de ce dernier. Steven a eut une idée durant cette nouvelle nuit d’insomnie. Cette idée pourrait les sauver tous. Alors, il la présente à Bob, le fondateur, et bientôt liquidateur, de MB, ainsi qu’à Régis, l’homme de la dernière chance. Il a été embauché il y a 3 semaines pour tenter de redresser cette maison d’édition de jeux en faillite. Il est brillant, il sort d’une des plus grandes écoles de commerce du pays, et voit cette mission comme un défit personnel que lui seul peut relever. Steven prit donc la parole :
– Les gars, je crois que j’ai l’idée qui pourrait nous sauver. C’est pas encore très concret, mais j’ai imaginé un nouveau concept de jeux de société.
– Ca tombe bien c’est pour ça qu’on te paye, répliqua avec son amabilité habituelle Bob.
Puis sans se démonter, Steven exposa son idée :
-On va concevoir un jeu de société pour les jeunes enfants. Disons autour de 6 ans. A l’age où ils se lassent assez vite, et envoient tout valdinguer. Mais là où mon idée est géniale c’est que ce jeu de société sera composé de pièces très petites, avec des formes bien particulières. Même le meilleur ébéniste ne pourrait pas en fabriquer. Du coup, ils les perdront et devront racheter régulièrement le jeu. Dans le pire des cas, il les perdront au bout de deux ou trois mois, mais je suis sûr que certains perdront des pièces dès la première utilisation.
Le regard de Bob brillait. Mais Régis voulu jouer les troubles fêtes. Il tenta une argumentation pour éviter à la société d’engager des frais dans le développement d’un nouveau jeu :
– Tu sais aujourd’hui avec les journaux à grand tirage, l’information circule très vite. Une mauvaise réputation peut se faire en moins de six mois ! On va en vendre une dizaine, et quand les gens auront compris que c’est une arnaque, il nous feront une mauvaise publicité. Les gens ne seront pas assez stupides pour acheter un tel jeu.
Bob prit la défense de Steven :
-On ne t’a donc rien appris dans ton école de commerce ! Il ne faut jamais sous estimer la connerie des gens. C’est une des règles de base de notre métier.
Régis fût viré le soir même. Steven et Bob firent quelques brain storming en fumant cigarettes sur cigarettes dans la salle de réunion, et c’est ainsi qu’est né le Docteur Maboul. La légende veut que son visage soit une caricature de Régis, le jeune « markéteur » pédant.
Régis fut terriblement vexé de l’affront qu’il avait subit. Il était persuadé que son métier consitait à comprendre les besoins de ses concitoyens pour aider à spécifier des produits au plus près de leurs attentes. Mais il prit conscience que son métier consistait à bourrer le crâne d’une bande de moutons pour les persuader qu’ils avaient des besoins et les faire consommer. Il se prit à réver d’un monde dans lequel des gens pourraient s’adresser facilement au monde entier grâce à un moyen de communication qui n’existait pas encore. Ainsi l’esprit critique et le bon sens commun feraient naturellement émerger de belles idées, et la société s’en porterait mieux. Il décida alors d’abandonner le marketing pour faire des études lui permettant de créer un tel moyen de communication. Il créa Internet quelques années plus tard, et prit cela pour un échec… Puis, il se passiona pour la mécanique, et il conclut sa carrière dans les années 2000 en créant la première imprimante 3D. La légende veut que la première pièce qu’il imprima fût le jeu de pièces de rechange pour Docteur Maboul que vous pouvez télécharger ICI. Quand l’International Journal Of Applied Mechanic lui décerna le prix d’homme de la décénie pour son invention, le journaliste le questionna sur ses motivations. La réponse de Régis fut d’une grande humilité : « C’était pour la mettre bien profond à deux connards ! ». Un grand homme ce Régis !
tombée par hasard sur votre blog je le trouve génial et surtout rempli d’humour et d’amour!
Merci beaucoup Clémentine ! Votre message me touche beaucoup.